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Mercredi 26 mai
Route vers l'est (Nationales 2 et 5) : Parc national d'Andasibe
On part tôt le matin à la réserve nationale Mantadia (non loin de mines de graphite), en passant devant l’hôtel Vakona Forest Lodge, qui possède même une petite réserve dans une île, d’où les lémuriens ne peuvent s’échapper. Toujours avec Herman, on visite une forêt primaire tout à fait préservée : grands arbres, fougères arborescentes de belle taille, tout est à l’avenant.
Il faut passer la rivière bouillonnante avec précaution. Beaucoup de champignons. Davantage encore que Ferdinand dans l’Isalo, Herman est vraiment volontaire pour apprendre à reconnaître une Russule, un Marasme, un Polypore, etc. Nous avons l’énorme chance, d’après notre guide, de voir le lémurien le plus recherché : Propithecus diadema, à ventre roux, qui se laisse photographier de bonne grâce. Son poil est particulièrement « chnoufi ». On croise de nouveau un Indri, qui nous fixe longuement de ses yeux ronds écarquillés. Une vraie (grosse !) peluche... On est aussi impressionnés et émerveillés par le cri de ces animaux, ou plutôt leur chant qui, comme une longue plainte, nous accompagne un long moment.
A chaque instant sur le sentier, c’est un ravissement naturaliste...
Paul trouve en fin de parcours, récompense ultime, une superbe "girolle", à plis tout blancs, autre miracle de cette promenade.
Excellente visite, donc, très riche en découvertes. Nous disons adieu à notre guide, au Sitraka, petit resto de qualité qui fait le coin de la route qui va de Andasibe à la Nationale 2.
d'Andasibe à Tamatave
Route vers Tamatave (Toamasina) : les paysages sont de nouveau splendides, très accidentés et luxuriants. Mais nous sommes frappés aussi par la très grande pauvreté de la population locale, bien plus que dans la région de Tana. Nos savonnettes (« collectionnées » dans les hôtels) et quelques habits font le bonheur de femmes complètement dépenaillées.
La route est très longue (en temps réel et surtout psychologique), notamment à partir de Brickaville (Ampasimanolotra sur la carte). On s’interroge quant à l’efficacité du nouveau président Marc Ravalomana (idôle de Tô), mais on apprendra qu’il fait partie de l’ethnie Merina (région de Tana), et que son rival Ratsiraka était originaire de l’est ! En tout cas, la route tortueuse, complètement défoncée, est sillonnée par les lourds camions polluants qui ont besoin de deux jours pour faire la liaison (365 km « seulement ») entre la capitale et Tamatave, le port principal de Madagascar.
Quand nous arrivons, il pleut, et la ville, dans l’obscurité, nous apparaît un peu sordide, avec ses rues défoncées, pleines de flaques d’eau, et ses prostituées criardes.
Nuit à Tamatave, à l’hôtel Génération, très approximatif, y compris le crabe du souper. Il est vrai qu'il est (presque trop) tard. Ce n’est pas grave, car on est épuisés...