Dimanche 16 mai

Route vers le sud (Nationale 7) : Parc national de Ranomafana

Départ de grand matin pour la promenade dans le parc à la luxuriante végétation. Zut ! assoiffé d’argent et de rhum local, Fidi a aussi fait affaire avec un couple de jeunes anglais, bien sympas par ailleurs. Il fonce à travers le parc pour dénicher quelques lémuriens, une des principales attractions du lieu. Heureusement, il y a beaucoup d’autres beautés à photographier, dont pas mal de champignons, pendant les moments d’attente, en silence, que notre guide ait repéré les lémuriens... Mais, pour ce qui est de la flore (ici, la fleur du gingembre sauvage), pas de temps pour prendre des photos à l’aise - « mora mora », ce qui avait été stipulé expressément - et se renseigner sur les arbres et les fleurs du biotope.

Fleur de Gingembre

Fleur de Gingembre

Carte du parc Ranomafana

Carte du parc Ranomafana

Nous sommes donc très déçus. On rentre à midi passé, complètement lessivés et furieux ! Paul se résigne de mauvais cœur à payer son dû à Fidi, sur insistance de Christiane hostile à tout conflit...

Dîner au même petit resto que la veille. Toute une animation se déroule sur la place du village, dans le cadre d’une campagne de prévention anti-sida, ce qui se reproduira à plusieurs reprises au cours de notre séjour. Christiane ne résiste pas à une sympathique vendeuse de « perles » en bois pour réaliser soi-même un collier. Nous décidons de ne pas courir et de profiter du lieu : on change d’hôtel, et on opte pour le Centrest, qui propose des paillotes beaucoup moins chères tout en étant très correctes.

On profite du thermalisme de l’endroit : massage et bain dans l’eau très chaude (mais quelle baignoire ! les installations feraient fuir les curistes chics chez nous !). L’environnement est très verdoyant : les jeunes jouent au foot sur le terrain du village; il y a affluence pour les regarder et, comme toujours, abondance d’enfants.

Terrain de foot du village

Terrain de foot du village

Nous terminons calmement l’après-midi au bar de l’hôtel où nous soupons. Une anecdote à signaler : Christiane se casse une dent avec les cacahuètes de l’apéro, toujours accompagné, dans notre cas, de la bière locale "THB". C’est un moment de panique, vu les installations médicales du lieu : on a l’impression d’être loin de tout et qu’une rage de dents ne serait pas la bienvenue ! Nuit correcte dans notre hutte, sous moustiquaire (prévoir des punaises, pour pouvoir la fixer de façon plus "aérée" !).