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Jeudi 13 mai
Route vers le sud (Nationale 7) : d'Antsirabe à Ambositra
Antsirabe est le « Vichy malgache », peu fréquenté aujourd’hui. Les thermes (entrée = 5000 Fmg pour deux) sont vraiment très peu attractifs, car même Tô nous les déconseille (pour l'hygiène, sans doute). On voit, à l'imposant hôtel qui les domine, que la ville a connu son heure de gloire. Nous goûtons l'eau curative locale à la source même, qui est tiède et vraiment très typée. On en prend dans une bouteille en plastique, avec quelques herbes dedans, pour la conservation. Mais on la jettera le lendemain... Nous irons plutôt voir le lac Andraikiba à quelques km de la ville. C'est la découverte de nouveaux champignons : Suillus luteus sous les pins, c'est la "nonette voilée" de chez nous. Une femme demande à Christiane de poster deux lettres à notre retour au pays... Une vingtaine d'échoppes, alors que nous sommes pratiquement les seuls visiteurs, attendent patiemment les touristes pour leur vendre des ammonites, des minéraux, des ustensiles de cuisine en corne de zébu, etc.
Nous reprenons la route en direction d'Ambositra (prononcer Ambouchtr), en pique-niquant le long de la route: un gardien de zébus est tout heureux avec le fond (tiède) d'une bouteille de coca. Le fromage en tranches acheté à Antsirabe est bon, tout comme le pain malgache, excellent tout au long du voyage. On croise une troupe de pèlerins bariolés, en route vers une église, sous la houlette énergique d’une « bonne soeur » comme on n’en fait plus !
Le paysage est très vallonné, justifiant les cultures en terrasse.
La traversée des villages est chaque fois source d’étonnement, et les bords de la route, avec des fleurs de toutes sortes, nous invitent à des arrêts fréquents : Tô est toujours d’accord, et nous n’y sommes jamais longtemps seuls, car des enfants surgissent vite...
Les animaux aussi méritent qu’on s’arrête pour ne pas les écraser et surtout pour les admirer : le premier caméléon, qui se dore au soleil sur le bitume, est déjà une oeuvre d’art.
La chaleur est aujourd’hui intense : ici, dès qu'il se montre, le soleil ne chauffe pas, il brûle. Vendus en bord de route, les fruits délicieux du Physalis comestible (« poc-poc » en malgache). Il est dur de rester « raisonnable ». En tout cas, le premier « coup de soleil-dérangement intestinal » gâche l'arrivée de Paul à l'hôtel Mania de Ambositra, où nous sommes très bien accueillis. La promenade en ville est quand même possible, et nous découvrons les statuettes en bois d'ébène, la marquetterie des boîtes Tintin, les sièges en palissandre. Contact sympa avec un groupe de jeunes ados qui rêvent de Tintin et Milou...