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Jeudi 27 mai
Route vers l'est (Nationales 2 et 5) : De Tamatave à Mahambo
Il fait beau. Tamatave nous paraît bien plus sympathique aujourd'hui, avec son grand marché plein de fruits, d'épices et de vanneries. On pense déjà aux achats qu’on fera au retour. On trouve aussi, juste à côté, un chouette cyber-café où on peut transférer nos photos sur le memory stick, au milieu de jeunes religieuses vêtues de robes brodées comme des nappes et surfant sur internet !
Route vers Foulpointe (Mahavelona) et le nord. A la sortie de la ville, près d’un grand pont en (re)construction, on passe encore le fleuve, pour l’instant, sur un pont flottant. C'est le seul chantier techniquement élaboré que nous avons pu observer au cours de notre voyage - sur le plateau de l’Horombe les engins Caterpillar « dormaient » en pleine journée, gentiment alignés côté à côte... On y achète des crevettes et du poisson frits, vendus par des enfants : on apprendra plus tard que si on avait vu l’huile de cuisson, on se serait abstenus !
Plus loin, là où la route longe l’océan indien, c’est un arrêt noix de coco qui nous permet de découvrir la manière de boire et manger ce gros fruit.
Pique-nique sur la plage, entourés de divers animaux (au moins 4 chiens et des poulets) et d’une troupe de jeunes filles vendant frénétiquement des colliers, pendant que les piroguiers locaux nous harcèlent pour nous conduire voir les poissons de la barrière de corail.
Alléchés par les commentaires du guide « Le Petit Futé », on s’arrête à Mahambo, à l’hôtel La Pirogue. Le site est merveilleux, face à la mer, avec une végétation accueillante, même si elle a été décimée par le cyclone de cette année. L’accueil est vraiment charmant. Le patron, vazaha d’origine belge, est justement là, fraîchement arrivé de sa maison du sud de la France. B.L. a monté cette affaire avec une famille malgache amie, et vient ici tous les trois mois pour la gestion du site. Avec un copain qui a construit à quelques kilomètres, ils ont monté une crèche au village, et ont investi dans le pays en donnant du travail à toute une équipe de personnel vraiment sympa. Eblouis par ce « paradis », nous décidons d’y faire un assez long séjour - on avait prévu une étape « repos » pendant le mois - plutôt que de nous embarquer vers l’île Sainte-Marie, vu la lecture alarmante des guides de voyage. Ici, nous allons vraiment vivre au rythme de la nature, car l'énergie électrique (ainsi donc que l’eau chaude pour la douche : nous sommes au début de l’hiver malgache !), fournie par un groupe électrogène, n’est disponible que de 18h à 21h30.